La Coopérative Funéraire La Colombe a conclu en juillet 2020 une importante transaction avec l’acquisition des Services funéraires Luc-André Benoit. Présentes dans la région depuis 1992 (La Colombe) et 1969 (Racicot), les deux entreprises sont bien connues dans la Péninsule acadienne.
Basée à Tracadie-Sheila, La Colombe possède des points de service à Haut-Lamèque et Rogersville. Pour sa part, les Services funéraires Luc André Benoit est présent à Caraquet, Grande-Anse, Paquetville. Cette entreprise est elle-même issue des acquisitions de la Maison funéraire Racicot et LeGresley.
L’acquisition des Services funéraires Luc André Benoit est une excellente nouvelle pour les familles de la région, à plus d’un égard. D’une part, elle préserve la propriété néo-brunswickoise des services funéraires de la région. Avec cette acquisition par la Coopérative funéraire La Colombe, l’entreprise devient la propriété des 2 500 familles membres de cette coopérative et de toutes celles qui vont s’ajouter, ce qui assure un contrôle par la population locale. Pour le président de la Coopérative, Oscar Roussel, « cette transaction permettra d’offrir l’option coopérative à un plus grand nombre de familles dans un territoire encore plus vaste ».
La transaction s’est réalisée avec l’aide technique et le support financier de la Fédération des Coopératives funéraires du Québec. La Coopérative Funéraire La Colombe fait partie d’un regroupement de plus d’une trentaine de coopératives funéraires présentes dans 4 provinces canadiennes, soit le Nouveau-Brunswick, l’Île-du-Prince-Édouard, l’Ontario et le Québec. L’ensemble de ces coopératives totalisent près de 250 000 membres.
Pour la population, les gains seront multiples. Comme les deux organisations conservent les mêmes points de service et les mêmes équipes, les familles de la Péninsule acadienne continueront d’avoir le même choix dans les services funéraires. La transaction prévoit également que tous les contrats d’arrangements préalables seront respectés.
Pour Luc André Benoit, cette acquisition est aussi un retour aux sources : « Lorsque j’ai suivi mon cours de services funéraires en 2005, j’ai fait mon stage à la Coopérative funéraire La Colombe et j’y ai travaillé quelques années. C’était important pour moi de savoir que l’entreprise que j’ai travaillé à développer reste aux mains des gens de la région. »
L’harmonisation des services se fera graduellement afin d’offrir à la clientèle ce qui se fait de meilleur dans les deux organisations.
Par le fait même nous vous annonçons la nomination de la directrice générale de cette grande Coopérative Mme Josianne Morais, fille de Napoléon Morais de Tilley-Road et Marie-Claire Saulnier de St-Irénée, Mme Morais étant à l’emploi de la Colombe depuis 9 ans, est honorée de la confiance qu’on lui accorde et est prêt à relever ce nouveau défi. Si vous avez des questions vous pouvez la rejoindre au 506-395-5513
une entreprise (personne morale) regroupant des individus ayant des besoins communs et qui s’associent pour les satisfaire. Les coopératives fonctionnent selon des principes reposant sur des valeurs comme la prise en main, la responsabilisation personnelle et collective, la démocratie, l’égalité et la solidarité.
Les principaux principes reconnus par l’Alliance coopérative internationale (ACI) sont :
Les membres constituent l’assemblée générale, chaque membre ayant un droit de vote. Les administrateurs sont élus par l’assemblée générale et le conseil d’administration a tous les pouvoirs pour administrer les affaires de la coopérative.
La Coopérative Funéraire La Colombe Ltée fait partie du Mouvement d’Uni Coopération financière. Cette corporation à but non lucratif est gérée par un conseil d’administration qui voit au bien-être de ses quelque 2000 familles membres. En plus d’encourager la dignité et la simplicité dans les mœurs et les pratiques funéraires, elle a pour but de favoriser l’égalité parmi tous ses membres. Ces derniers ont droit de regard sur l’orientation et la prise de décision de la coopérative funéraire, au même titre que si vous deveniez membre d’une caisse acadienne ou d’une coopérative de consommation.
Chaque membre présent lors de l’assemblée générale a le droit de vote. C’est ce qui caractérise la coopérative. Les membres ont le contrôle démocratique de leurs avoirs au sein de l’entreprise funéraire. La corporation a pris l’engagement d’investir les montants concédés par ses membres au siège social d’Uni Coopération financière qui s’occupe des avoirs des membres. En devenant membre de la coopérative funéraire, plusieurs avantages vous sont offerts. Par exemple, en étant une corporation à but non lucratif, les surplus que la coopérative enregistre chaque année, lorsqu’elle présente ses états financiers, sont simplement réinvestis de façon à maintenir des services de qualités au plus bas prix possible. Plus nombreux sont les membres qui y adhèrent, plus bas sont les coûts reliés au service funèbre.
La coopérative funéraire offre ses services à toute la population, y compris les non-membres, sans distinction au niveau de la langue, de la couleur et de la religion. Voilà ce qui distingue la coopérative funéraire La Colombe Ltée. Présente dans sa communauté, elle voit à offrir ses services dans la péninsule acadienne ainsi que dans les régions du sud qui comprend les régions de Rogersville, Baie-Ste-Anne, Pointe Sapin.
La coopérative funéraire La Colombe Ltée. s’est assurée d’une stabilité au tout début de incorporation, en mars 1991. Quelques semaines après une première rencontre d’information publique à Sheila, dans la Péninsule acadienne, plus de 1200 personnes décident d’aller de l’avant avec le projet d’incorporation d’une coopérative funéraire.
On voulait alors que la coopération soit une alternative, une école de liberté et de responsabilité pour ses membres, des gens et des familles qui ont continué et continuent toujours de la soutenir. M Aurèle A. Haché, premier président du conseil d’administration de la coopérative à l’époque, avait fait allusion à la ténacité des gens qui la composent. Il avait noté avec quel engouement les gens s’étaient inscrits comme membre au sein de l’organisme.
« Au fur et à mesure que le projet prenait forme, d’autres personne se joignaient au groupe initial de telle sorte que de dix-huit mois après cette première rencontre, nous pouvons tous être fiers d’avoir mené à bien un projet d’une telle envergure », avait-il déclaré, lors de l’ouverture officielle du premier édifice de la coopérative, en 1992. C’était alors une première au niveau francophone à l’échelle de la province. Les bénévoles et ceux qui avaient cru au rêve avaient de quoi en être fier.
Les pionniers à l’époque avaient vu juste : on voulait que les membres aient un mot à dire face à la réalité qu’est celle de la mort. On voulait qu’ils décident eux-mêmes des circonstances qui entourent cette réalité, leur donnant ainsi la possibilité de choisir ce qui correspondait davantage à leurs besoins dans ces moments de plus vulnérables de leur vie. « Les membres d’une coopérative ont leur mot à dire. Ce sont eux qui décident des activités de leur entreprise », avait insisté l’ancien président Aurèle A. Haché.
Le mouvement s’est continué. La coopérative funéraire n’a cessé de prospérer. Après avoir réalisé son rêve en s’incorporant en 1991, on décide de construire la première maison funéraire de ce genre sur la rue Saulnier Ouest à Tracadie-Sheila en 1992. C’est ensuite en 1998 que les membres décident de faire naître un autre salon à Néguac, en plus de celui que l’on retrouve à St-Marie-St-Raphaël, sur l’île Lamèque. « Cette décision émane d’une stabilité financière, signe de ténacité, de détermination et du travail d’équipe de nombreux bénévoles et partenaires dans la corporation ».
Les modestes débuts de la coopérative ont prouvé à plusieurs familles le bien fondé d’une coopérative funéraire. Membre de Mouvement des caisses populaires acadiennes, la corporation s’est dotée, au fil des années, d’une réputation enviable au point de vue économique et social. Le créneau dans lequel elle évolue et la forte concurrence n’ont pas ralenti ses ardeurs. Les ailes de la colombe, représentées sur le logo de la corporation est symbole de prospérité d’avancement et de liberté. L’esprit de détermination du départ, lors de la formation de la coopérative, est toujours aussi omniprésent.
Les espaces modernes qu’offre la coopérative funéraire à ses membres et non-membres ajoutent un cachet particulier au service professionnel et à l’expertise qu’on y dispense. Des vœux de succès sont de mise pour une entreprise aussi florissante. (L’Acadie Nouvelle, le vendredi 11 septembre 1998)
M. Jean-Paul Godin et son épouse Mme Rita Gionet ont ouvert le premier salon funéraire dans la région de Caraquet en 1965, sur le boulevard Saint-Pierre Ouest, juste à côté d’où se situe la Caisse Populaire de Caraquet aujourd’hui.
En 1968, M. Guy Racicot et son épouse Mme Juliette Gionet (sœur de Mme Rita Gionet) achètent la maison funéraire et déménagent l’entreprise à son emplacement actuel. L’inauguration de la Maison funéraire Racicot ltée se fit le 15 novembre 1969. Ils opèrent également à l’époque le service d’ambulances de la région. Après le décès de M. Racicot en 1978, Juliette continue de gérer l’entreprise funèbre par elle-même. Le service d’ambulance demeurera avec la maison funéraire jusqu’en 1983.
En 1986, Mme Juliette Racicot décide de se départir de son entreprise. La maison funéraire Racicot Ltée devient la propriété de M. Gérard C. Desbiens et de son épouse, Mme Camilla Gionet (nièce de Mme Juliette Racicot). M. Desbiens, originaire du Vermont (É.-U.), est un embaumeur/directeur funéraire, licencié depuis 1969, et a suivi sa formation à l’Institut d’anatomie et de science funèbre en Nouvelle-Angleterre. Leur fils, Eric G. Desbiens, commence à œuvrer dans l’entreprise familiale avec son père en janvier 2003. Ils continueront à travailler ensemble jusqu’à la retraite de M. Desbiens.
En juillet 2009, Monsieur et Madame Desbiens prennent leur retraite après plus de 20 ans de services à la communauté et vendent l’entreprise à M. Luc Benoit. L’entreprise continuera sous son appellation d’origine, afin de maintenir une tradition qui existe depuis plus de 40 ans.
Le 30 novembre 2017, M. Benoit fait l’acquisition de la Maison Funéraire LeGresley de Grande-Anse et Paquetville. Il crée alors une nouvelle corporation, Services Funéraires Luc André Benoit Inc., qui devient le plus grand fournisseur de services funéraires de la Péninsule acadienne, avec cinq points de service. La corporation est composée de la Maison Funéraire Racicot, le Salon St-Isidore, la Maison Funéraire LeGresley, le Salon LeGresley de Paquetville en plus du Salon de Bertrand, qui conservent tous leur appellations commerciales d’origine.
M. Brideau, natif de Leech, N.-B. Il est directeur funéraire et embaumeur licencié depuis 1996. Ses connaissances et son professionnalisme continuent à être appréciés par la communauté.
Sylvie Dugas, de Grande-Anse, est au sein de l’équipe depuis 2015. Elle occupe le rôle d’assistante administrative et s’occupe de la gestion de l’administration. Ayant travaillé dans un autre salon funéraire de la Péninsule acadienne avant de se joindre à notre équipe, elle apporte avec elle une expérience de travail très appréciée.
Le 30 novembre 2017, la Maison Funéraire Racicot a fait l’acquisition de la Maison Funéraire LeGresley de Grande-Anse et Paquetville. La nouvelle corporation portera le
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